Victoire en Gambardella

L’USQ brille en coupes nationales

1967 – 1970

Finalistes en 1960, les Quevillais sont des habitués de cette compétition qui regroupe les équipes premières de la catégorie U19. C’est Pierre Arroyo, grande figure du club et autrefois titulaire de l’équipe première, qui entraîne cette équipe talentueuse prête à défier les jeunes des plus grandes écuries de l’hexagone.

21 mai 1967, Parc des Princes, 25 000 spectateurs assistent à la finale qui oppose l’US Quevilly au Stade Français. Le public, en avance pour le match du soir Nantes – Barcelone, prendra goût à la fin de match étourdissante des jeunes Quevillais.

Sur le terrain, on se rend compte que face aux athlétiques stadistes, l’équipe normande oppose une extraordinaire vivacité doublée d’une belle intelligence de jeu. Il faut attendre la 17ème minute pour que le trio d’attaque Lerebours-Parmentier-Gay batte le portier stadiste d’une frappe puissante de Gay à mi-hauteur. Au retour des vestiaires, l’USQ se fait surprendre mais égalise sur un coup-franc de Senente à la 52ème. Il suffit ensuite de conserver le score.

Le lendemain, Jean Cornu écrit dans l’Équipe : « De Normandie, ils n’étaient venus que deux cents, trois cents peut-être ; mais pas davantage. Avec leurs casquettes jaunes et noires et quelques pancartes toutes simples Allez Quevilly ! En avant Quevilly ! Et pourtant, tout le Parc était pour l’USQ, non pas pour l’amateur contre le pro, mais pour l’équipe qui lui a donné du spectacle, qui a joué au football, qui a osé, qui a su prendre des risques, qui a su enthousiasmer le public. »

L’année suivante, en 1968, c’est dans la catégorie supérieure que se retrouvent les jeunes artisans de la victoire en Gambardella. Preuve d’une génération dorée, l’équipe réalisera l’une des plus belles épopées de l’histoire du club en Coupe de France en s’imposant face aux poids lourds du football français et en terminant cette 51e édition en demi-finales. Le parcours est absolument incroyable, les Quevillais écartent successivement 3 clubs professionnels dont l’Olympique Lyonnais pensionnaire de Division 1. L’aventure s’achève à Bordeaux, après prolongations, sur le score de 2 buts à 1.

C’est la deuxième fois que le club atteint ce stade de la compétition, après l’épopée de 1927, et bien sûr c’est loin d’être la dernière…

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